Coup de chaleur

Afin de prévenir l’apparition d’un coup de chaleur, une personne qui présente des symptômes dus à la chaleur doit être hydratée (par voie orale ou intraveineuse) et rafraîchie; le coup de chaleur exige un traitement en urgence (refroidir rapidement le patient et l’hydrater prudemment). Certains médicaments peuvent augmenter le risque et la gravité d’un coup de chaleur. Il s’agit en particulier de substances qui influencent le thermorégulation et la sudation (surtout les anticholinergiques, les antispychotiques, les antihistaminiques H1 avec un effet anticholinergique prononcé, les sympathicomimétiques, les antidépresseurs, le topiramate, l’acétazolamide), de laxatifs osmotiques et de substances qui, en cas de déshydratation, augmentent le risque d’insuffisance rénale (p. ex. les diurétiques, les AINS, les IECA et les sartans). Lorsque l’on s’attend à une vague de chaleur, il peut être utile de réévaluer un traitement par ces médicaments (éventuellement diminuer temporairement la dose ou arrêter le traitement). L’alcool et les drogues telles la cocaïne et l’ecstasy peuvent encore aggraver la situation.