Maladie de Parkinson et symptômes psychotiques

Des symptômes psychotiques, le plus souvent liés au traitement antiparkinsonien, peuvent survenir au cours de l’évolution de la maladie de Parkinson. Si la réduction de la posologie des antiparkinsoniens ne permet pas de réduire suffisamment les troubles psychotiques, il peut être nécessaire d’administrer un neuroleptique; les neuroleptiques risquent cependant d’aggraver les symptômes parkinsoniens. Dans deux études contrôlées avec placebo, la clozapine, à faibles doses (respectivement 35,8 et 24,7 mg p.j. en moyenne) est apparue efficace dans 40% des cas, le plus souvent sans aggravation des symptômes parkinsoniens. La clozapine entraîne moins d’effets indésirables extrapyramidaux que les neuroleptiques classiques [voir aussi février 1998]. En raison de ses effets indésirables parfois graves, notamment hématologiques et cardiovasculaires, elle ne sera cependant utilisée qu’en dernier recours et avec la plus grande prudence. Les données concernant l’utilisation d’autres neuroleptiques atypiques, tels la rispéridone ou l’olanzapine, dans ces circonstances sont limitées [ La Revue Prescrire 21 : 565-570(2001) ].