Antiinflammatoires non stéroïdiens et fertilité

L’auteur d’un commentaire dans le Lancet [358 : 1287-1288(2001) ] estime que les antiinflammatoires non stéroïdiens (AINS), y compris les COX-2 sélectifs, peuvent réduire la fertilité, quand ils sont administrés aux environs de la période d’ovulation. Ils pourraient empêcher l’ovulation ou tout au moins la retarder, sans pour autant influencer les taux de progestérone, d’estradiol, de LH ou de FSH. L’auteur appuie son opinion sur les résultats d’une étude publiée récemment à propos du rofécoxib [ Human Reprod. 16 : 1323-1328(2001)] sur des rapports de cas d’infertilité avec un certain nombre d’AINS non sélectifs ainsi que sur les résultats d’études réalisées in vivo et in vitro chez la souris. L’auteur conclut que les AINS doivent être évités chez les femmes désirant être enceintes, ou que la dose doit être diminuée pendant la maturation folliculaire qui doit alors être suivie par échographie.