Coup de chaleur

Une mortalité accrue attribuée à la chaleur a été observée en France l’été dernier. Il est dès lors utile d’attirer l’attention sur les problèmes de santé pouvant être dus à la chaleur.

De tels problèmes se rencontrent surtout chez les personnes âgées, isolées, atteintes d’affections cardio-vasculaires. Les premiers symptômes consistent en une faiblesse, des nausées, des vomissements, des céphalées, une piloérection (chair de poule), des frissons, une hyperventilation, des crampes musculaires, des troubles du système nerveux central et une perte de connaissance. On parle de " coup de chaleur " en présence d’une hyperthermie supérieure à 40°C associée à un syndrome neuropsychique, des troubles cardio-vasculaires et respiratoires conduisant à une défaillance multiorganique.

Des mesures de prévention générales doivent être prises pour éviter le coup de chaleur. Il faut en outre être conscient que différentes classes de médicaments peuvent favoriser l’apparition d’un coup de chaleur ou en aggraver les effets: les laxatifs osmotiques, les diurétiques, les β-bloquants, les anticholinergiques, l’antiépileptique topiramate, les neuroleptiques (phénothiazines et butyrophénones), les IMAO, les amphétamines.

Le traitement d’une atteinte due à la chaleur consiste à hydrater le patient (par voie orale ou intraveineuse) et à le refroidir (par giclement d’eau et évaporation). Le traitement du "coup de chaleur" est une urgence, et consiste à refroidir rapidement le patient (par immersion et massage dans de l’eau froide ou de la glace) et à l’hydrater prudemment.

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