AINS et maladie d’Alzheimer

Sur base de considérations théoriques et de quelques études, surtout des études d’observation, il a été suggéré que les anti-inflammatoires non stéroïdiens pourraient avoir un rôle protecteur sur l’apparition et la progression de la maladie d’Alzheimer [voir Folia de février 2001 et juin 2002 ]. Une étude randomisée, contrôlée par placebo en double aveugle, réalisée récemment chez des patients atteints d’une démence d’Alzheimer légère à modérée, n’a cependant montré aucun effet favorable: sur une période d’un an, aucune différence en ce qui concerne la régression de la fonction cognitive n’a été constatée ni avec le rofécoxib (25 mg p.j.) ni avec le naproxène (440 mg p.j.) par rapport au placebo [ JAMA 289 : 2819-2826(2003) , avec un éditorial JAMA 289 : 2865-2867(2003) ].