Le cisapride soumis à des conditions

On mentionnait dans les Folia d’octobre 2000 que le Comité des Spécialités Pharmaceutiques (CSP), l’organe scientifique d’avis de l’Agence Européenne pour l’Evaluation des Médicaments (EMEA), avait entamé une réévaluation de la balance bénéfices/risques du cisapride. Le cisapride présente en effet un risque important d’allongement de l’intervalle QT, qui peut entraîner des torsades de pointes potentiellement fatales. Dans l’attente de l’avis définitif du CSP, les indications du cisapride en Belgique avaient alors été restreintes au traitement de certains troubles graves de la motilité gastro-intestinale (p.ex. la gastroparésie), après échec d’autres traitements. En 2002, le CSP a émis son avis final. Celui-ci a conduit à l’entrée en vigueur à compter du 1er janvier 2003 de plusieurs conditions relatives à la prescription et à la délivrance des spécialités contenant du cisapride*: un traitement par le cisapride ne peut débuter que dans un environnement hospitalier, sous monitoring et en prévoyant l’enregistrement des patients. Les spécialistes exerçant dans un hôpital peuvent participer à ce programme en se faisant connaître au 0800-32504.

* Arrêté Royal du 5.11.2002, Moniteur belge du 22.11.2002 via www.moniteur.be

Noms de spécialités


Cisapride: Prepulsid