Motivation
MOTIVATION POUR LA SÉLECTION
- Le traitement est symptomatique et le choix des larmes artificielles est empirique.
- Il n’est pas possible de faire un premier choix de traitement parmi les nombreuses préparations sur le marché, car il n’existe pas d’études de bonne qualité comparant la supériorité relative d’un produit par rapport à un placébo (voir Folia mai 2020).
| Indication |
Traitement symptomatique de la sécheresse oculaire (xérophtalmie) |
Critères de sélection | Efficacité | |
Sécurité | |
Facilité d'emploi | |
Coût | |
Consensus d'experts | + |
Précautions d’utilisation
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES CHEZ LES PERSONNES ÂGÉES
- Privilégier autant que possible les produits ne contenant pas d’agents conservateurs (notamment le chlorure de benzalkonium), car ils peuvent induire des allergies et déstabiliser le film lacrymal ; les préparations à usage unique ne contiennent pas d’agents conservateurs, mais sont plus onéreuses.
- Le gel oculaire a une viscosité plus élevée que les gouttes oculaires et constitue un meilleur choix car il reste en contact avec l'œil plus longtemps que les gouttes oculaires. Les larmes artificielles sous forme d'onguent sont habituellement réservées aux formes graves de sécheresse oculaire, et sont appliquées avant le coucher.
- Si le produit contient du chlorure de benzalkonium comme conservateur, le port de lentilles de contact devra être évité ; les lentilles peuvent (éventuellement) être remises en place après un délai minimum de 15 minutes après l’instillation du collyre.
- Éviter de toucher les cils, paupières, conjonctive et les sécrétions conjonctivales avec l’extrémité du compte gouttes.
- Insister sur une hygiène correcte des mains.
- Voir aussi 16. Ophtalmologie.