Pergolide et valvulopathies

Des données publiées ces dernières années suggèrent un lien possible entre l’utilisation de pergolide (Permax®, un agoniste dopaminergique dérivé de l’ergot) et l’ apparition de valvulopathies [voir Folia de juin 2003 ]. Après avoir analysé les données disponibles, les autorités belges de la santé ont décidé que la notice scientifique du Permax® devait être adaptée. Une de ces modifications est que le pergolide ne peut plus être utilisé que comme traitement de deuxième choix dans la maladie de Parkinson lorsqu’un agoniste dopaminergique paraît nécessaire, et que les agonistes dopaminergiques non dérivés de l’ergot ne sont pas tolérés ou pas suffisamment efficaces. Dans la notice, il sera également ajouté entre autres qu’une échocardiographie doit être réalisée avant l’instauration du traitement, et à intervalles réguliers pendant le traitement. Le titulaire d’enregistrement du Permax® a envoyé une lettre à tous les neurologues au sujet de ces modifications de la notice. [Voir aussi Bon à savoir du 29 octobre 2004 sur notre site.]