Chez un assez grand nombre de patients, la posologie des anticoagulants oraux directs (AOD) utilisés n’est pas appropriée, parce qu’on ne tient pas suffisamment compte, par exemple, de la fonction rénale. Dans la pratique, en particulier chez les personnes âgées, il n’est pas évident d’évaluer à tout moment la fonction rénale, et il est impossible de surveiller l’effet anticoagulant et donc protecteur des AOD. Pour toutes ces raisons, la prescription des AOD n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît.

Cet article traite de l’usage des mélanges de protoxyde d’azote à maximum 50 % et d’oxygène dans la sédation légère en pratique dentaire, principalement sur base de l’avis du Conseil Supérieur de la Santé (2016). L’attention est attirée sur les groupes de patients chez lesquels une sédation légère par le protoxyde d’azote peut être envisagée, et sur les aspects essentiels à son bon usage (sélection et suivi des patients, contre-indications et risques pour le patient et pour le soignant).